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“Ma recherche artistique est référencée par le mouvement de l’art américain des années 1970 - 80. M’emparant de l’espace en façonnant la lumière, je compose des installations plastiques. Elles déclenchent inévitablement une perte de repères, elles permettent d’ouvrir une perception nouvelle et inconnue au spectateur.

 

Le travail et la réflexion portent avant tout sur l’objet, sa perception et son rapport à l’espace. L’oeuvre est révélatrice de l’espace environnant qu’elle inclut comme un élément déterminant. Grâce au recours à la lumière, j’irradie l’espace. Le contexte devient son contenu.

 

Ne faisant qu’un avec l’espace, comme le dit Donald Judd : les trois dimensions sont l’espace réel, ces installations insistent sur la globalité des perceptions.

 

Je donne à voir la lumière comme une matière, une matière en volume et en teintes. C’est de la couleur dans l’espace. Cette couleur se déploie dans le temps. Elle est mobile. Elle est fluide.

 

En envahissant l’espace, la lumière le transforme et le dématérialise souvent. Le bain lumineux a en effet pour propriété d’abolir les frontières entre l’environnant et l’environné qui ne font plus qu’un et l’installation lumière devient ainsi une “situation” un “lieu d’expériences perceptives”.

 

INSTALLATIONS PLASTIQUES

Installations Plastiques

Le tube fluorescent est un rectangle de lumière. Il est la genèse de mes installations plastiques.
Il marque l'espace. En le dépouillant, je l'extrais de son cadre.
Simple, il se décline en plusieurs tailles, je l'utilise comme un outil d'installation.
L'espace et le tube sont indissociables.

FILM VIDEO

Film Video

Les films vidéos sont pensés pour être projetés.

Le travail sur le temps et l'image du réel capté devient lumière graphique.

Elle est projetée dans un espace concret.

Cette projection d'image est une forme en devenir (notion développée par Brancusi, Colonne sans fin, reprise par Dan Flavin lors de sa première mise en espace d'un tube fluo dans son atelier. 1963).

ESQUISSES

Dessins

PEINTURES / DESSINS / SERIGRAPHIES / MIX

La vibration de l’espace

 

Il y a quelque chose d’insaisissable dans les grands dessins à la mine de plomb que compose Philippe Veyrunes. Les explorant, l’œil hésite, glisse au milieu d’un labyrinthe de formes fuyantes, échoue à se fixer parmi des fluctuations de nébulosités ondulatoires. Ou bien, sur les feuilles de la série où le noir prédomine, il se sent aspiré par la spirale d’un troublant vortex, au centre, là où le faisceau de traits s’interrompt comme devant le néant d’un appel d’antimatière, dans le vide du papier que sa blancheur défend.

Le mouvement des formes, leur modelé, suggèrent non des images, mais des sensations. On croit frôler du regard des reflets anamorphiques aux contours distordus que renverrait la surface d’un miroir déformant, des frissonnements de fumées ou de fourrures. Ces masses torsadées qu’on imagine volontiers mouvantes sont tressées de milliers de coups de crayon, de milliers de traits aussi fins qu’un cheveu. D’où l’impression tactile qui s’en dégage. L’œil ne s’accroche ainsi à aucun contour, mais il est sollicité par la vibration élémentaire de formes encore embryonnaires. 

Dans ces réseaux tourbillonnants, le noir et le blanc, transposition de l’ombre et de la lumière, dialoguent ou luttent l’un contre l’autre. L’un avance vers ce que l’autre retient, et c’est la main en train de dessiner qui se laisse porter par l’élan de la courbe et qui, par moments, suspend son mouvement. Rien de prémédité dans le trait qu’elle étire et répète en gerbes, et si l’œil veille à l’avancée de la composition, il le fait sans brider le geste, en laissant toute sa place à l’imprévu. La lumière semble alors entrouvrir d’un accroc, d’une lacune, la trame par où l’ombre  infuse par capillarité : elle ajoure la nuit.

Expert dans la science des éclairages de l’univers scénographique, Philippe Veyrunes convoque ici d’autres effets pour un autre théâtre. La dimension spectaculaire du dessin est déterminée en fonction des limites du corps : à partir de chacun des côtés du carré, penché sur son travail et tournant autour, le dessinateur peut, au bout de son bras, faire danser son trait. De la multitude des sillons inscrits sur le papier, de leur répétition, de leur chevauchement et de leur écart naissent ces circonvolutions aux allures de mécanismes cosmiques, ces mouvements de serpentements et d’ellipses qui, tissés de ténèbres ou troués de lueurs, font entrer l’espace en vibration. 

                                           Jean-Pierre Chambon   

Expositions personnelles

EXPOSITIONS

KLIP

K-LI-P  (Körper - Lumière Installation - Performance)

K-LI-P est né d’une association de deux artistes de discipline différentes ayant le désir de confronter leur univers artistique, Christel Brink Przygodda artiste chorégraphique et Philippe Veyrunes plasticien.

 

Partant d’un motif concret, les artistes s’associent dans un travail de recherche interactive, ou le fruit du travail de chacun concourt à l’interrogation de la démarche de l’autre, en vue d’une création hybride commune.

 

Les oeuvres produites jusqu’à présent, dont le processus se déroule aux frontières du spectacle vivant et des arts plastiques, de fait, ont parties liées avec le concept de performance.

Scenographie de spectacle expo

LUMIERE SCENOGRAPHIE

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